Cette rentrée a un goût amer pour les CPE. Aujourd’hui après la forte revalorisation consentie aux personnels de direction, aux emplois fonctionnels tels que Recteur, Dasen, Secrétaires Généraux, corps d’inspection, les CPE sont une fois encore les grands oubliés. Pourtant en cette rentrée et dans un contexte sanitaire dégradé, de nombreux collègues se voient à nouveau reprocher leur manque d’implication quand ils parlent des 35h, certains se voient à nouveau imposer une pause de 20 minutes vide de sens par rapport à la réalité de notre métier, des emplois du temps avec des fiches de poste qui en font un genre d’AED…
Parallèlement l’administration rectorale a décidé cette année de nommer des CPE TZR ou contractuels sur des remplacements pour des quotités de 20 à 40% ce qui constitue un non sens et une négation de notre travail spécifique. On ne peut pas être CPE 1 jour par semaine dans un établissement qu’on ne connaît pas… mépris pour notre travail.
Des collègues de plus en plus nombreux vivent mal le déclassement social lié au gel du point d’indice depuis 2010 et au décrochage salarial vis-à-vis des enseignants avec l’exclusion des CPE de différents dispositifs et le non paiement des dépassements horaires imposés aux collègues par les directions.
C’est pourquoi, dès maintenant nous demandons le doublement de l’indemnité forfaitaire d’éducation (IFE) avec effet immédiat.
N’hésitez pas à nous contacter les mardis et jeudis après-midi.
Philippe Leyrat