Les syndicats de la FSU étaient reçus en audience mercredi 22 avril par la DGRH du Ministère de l’Éducation Nationale. L’ordre du jour était copieux, mais il a été possible d’y présenter nos revendications et questions sur les concours. Le Ministère n’envisage pas de revenir sur sa décision de reporter les oraux des concours internes en septembre-octobre prochains. Grâce à vos nombreux témoignages, les syndicats de la FSU ont fait valoir toutes les situations possibles des candidat-es, et les très grandes difficultés que ce report pouvait avoir comme conséquences.
Difficultés pour continuer à préparer les oraux, quand les candidat-es sont confiné-es avec leur famille et soumis aux exigences du télétravail, et de la continuité pédagogique quand ils enseignent déjà.
Difficultés à sacrifier les congés estivaux pour la préparation de ces oraux pendant de longues semaines, congés qui, dans la situation créée par la pandémie et le confinement, constituent une respiration indispensable, quand ils ne sont pas aussi le moment de préparer la rentrée prochaine.
Difficultés pour les AED d’obtenir un poste en attendant.
Dans l’hypothèse où serait maintenu ce calendrier, le Ministère doit l’accompagner de mesures précises en faveur des candidat-es : ré-emploi des contractuels, maintien sur poste des AED, même en fin de droits, prolongation des congés-formation, maintien des programmes pour la session 2021...
Les syndicats de la FSU ont répété que d’autres solutions étaient envisageables, et qu’elles avaient le mérite de ne pas pénaliser à ce point les candidat-es. Compte-tenu des besoins de recrutement et de la nécessaire promotion des personnels, nous continuons à demander un collectif budgétaire qui permettrait l’admission de tous les candidats admissibles. A défaut, les concours internes devraient être organisés suivant le même calendrier que les concours externes pour lesquels seront organisés des oraux d’admission, en juin-juillet en l’occurrence. Les syndicats de la FSU continuent à faire valoir ces revendications auprès de la DGRH. Ecrivez au ministère pour signifier votre mécontentement.