A l’occasion du rassemblement devant le Rectorat, mercredi dernier, jour du boycott du CTPA, le SNES Clermont a été informé que des lycéens de l’académie venaient d’être placés en garde à vue et que des perquisitions étaient en cours dans leurs familles. Les organisations syndicales présentes ont alors décidé de se réunir sur le champ avec des étudiants, des lycéens et des parents d’élèves afin de faire la lumière sur les raisons de ces gardes à vue.
Il était notamment reproché aux élèves en question d’avoir tenté de s’introduire dans le lycée, d’avoir dégradé du matériel et volé des appareils vidéo.
Nous n’acceptons pas qu’aient pu être faits des amalgames entre ces actes et l’action revendicative lycéenne, aboutissant à la mise en cause de jeunes au motif qu’ils étaient impliqués dans le mouvement.
L’Intersyndicale a d’abord proposé de faire un communiqué de presse commun, de demander audience au recteur puis de rédiger une pétition. Le SNES avait déjà adressé un courrier au recteur la semaine précédente pour demander que cesse toute forme de criminalisation du mouvement lycéen (voir article sur site académique). Nous avons alors pris contact avec les personnels de l’établissement, contacté le secteur juridique du SNES et le secteur droits et libertés de la FSU qui, depuis, suivent l’affaire en liaison avec l’établissement.
L’intersyndicale de l’établissement a obtenu un entretien avec le proviseur et lui a remis un courrier de protestation à transmettre au recteur.
Nous avons ensuite rédigé un projet de communiqué que nous avons envoyé aux autres organisations syndicales avant de nous réunir de nouveau le lendemain, jeudi 29, jour de la grève interprofessionnelle.
Un avocat présent à cette réunion a proposé de rédiger un courrier à envoyer au procureur. Ce courrier doit également servir de base à un communiqué commun des organisations syndicales.
En tout état de cause, le SNES compte bien rester partie prenante des actions auxquelles il a participé depuis le début de cette affaire et il veillera à ce que toute sanction injustifiée soit définitivement levée.
Nous vous tiendrons régulièrement au courant de ce dossier et des actions menées, en liaison avec les collègues du lycée concerné.
Le SNES Clermont appelle à signer la pétition en ligne du comité local brugière à l’initiative des parents