Du 27 novembre au 4 décembre, les personnels du second degré sont appelés aux urnes pour les élections professionnelles. Le scrutin est électronique. Il s’agit d’élire ses représentants dans les CAP (commissions administratives paritaires) nationales et académiques, dans les CT (comités techniques) ministériel et académique et dans les CCP (commissions consultatives paritaires). Selon votre catégorie, vous devrez émettre plusieurs votes.

 

Voter pour le SNES et la FSU, c’est exprimer la nécessité de revaloriser les métiers du professorat et de l’éducation, exiger la levée du gel du point d’indice, le rétablissement de l’indice de l’échelon 3 comme indice de début de carrière (2000 euros brut pour un certifié, comme l’an dernier, contre 1600 euros à cette rentrée) pour lutter contre la crise du recrutement, accélérer le rythme de la carrière en classe normale, en particulier en milieu de carrière, permettre le passage de tous à la hors classe, déplafonner la carrière en ouvrant vers les indices de "l’échelle lettre", développer l’accès au corps des agrégés. Voir les professions de foi.

 

Voter pour le SNES et la FSU, c’est repousser les logiques managériales qui entravent notre liberté pédagogique, divisent les personnels et entraîne souffrance au travail. C’est construire un syndicalisme avec les personnels, qui les défend au quotidien dans leur établissement, avance des revendications sur nos métiers, nos conditions d’exercice, et nos missions. C’est en ce sens que le SNES-FSU a pesé dans les discussions nationales sur les métiers (enseignants, CPE, COPsy) et dans les discussions sur les obligations de service des enseignants l’an dernier : défense du cadre statutaire, maintien de la définition hebdomadaire des services en heures d’enseignements et respect de la discipline de recrutement.

 

Alors que toutes les politiques publiques sont marquées par l’austérité, notre syndicalisme sait créer un rapport de force qui a permis par exemple de rompre avec le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. La relance de l’éducation prioritaire, l’abandon du socle commun Fillon et de son livret de compétences, de la note de vie scolaire, du jour de carence, montrent que le SNES et la FSU construisent au quotidien un syndicalisme en prise avec le quotidien des collègues, qui sait s’opposer et proposer.

 

Si vous souhaitez renforcer le syndicalisme majoritaire que nous portons, si vous souhaitez des représentants sérieux qui vous informent, se font entendre et jouent pleinement leur rôle dans les instances, des élus à l’efficacité reconnue, qui conseillent, défendent les personnels et l’intérêt collectif de nos professions, du jeudi 27 novembre au jeudi 4 décembre 2014, votez et faites voter pour le SNES et les syndicats de la FSU !

 

Patrick Lebrun, Fabien Claveau, Thierry Meyssonnier