2 semaines après la rentrée, force est de constater que tous les élèves du second degré n’ont pas un enseignement dans toutes les disciplines et se trouvent dans des classes dont les effectifs continuent d’augmenter (30 élèves par classe dans les collèges, plus de 35 élèves dans les lycées). Après avoir fait appel aux enseignants contractuels, avoir utilisé presque tous les enseignants remplaçants, le rectorat se trouve réduit à contacter des enseignants retraités ( !) pour les inciter à reprendre du service !

La hausse continue des effectifs dans le second degré (+ 600 élèves dans les collèges et lycées généraux et technologiques pour cette rentrée) et le manque d’enseignants stagiaires (environ 100 de moins que prévus dans notre académie) contribuent à détériorer un peu plus les conditions d’enseignement, au détriment des élèves.

Ces problèmes, apparaissant dès la rentrée, augurent mal du déroulement de l’année scolaire, et mettent une pression supplémentaire sur des enseignants déjà bien éprouvés.

A cela s’ajoute dans les lycées, la gestion calamiteuse des manuels scolaires par la Région. La précipitation avec laquelle celle-ci a supprimé les chèques-livres pour les remplacer par une gestion centralisée avant un transfert de gestion aux lycées, l’incapacité à anticiper les nécessaires réassorts, ont pour première conséquence que dans un certain nombre de lycées, tous les élèves n’ont actuellement pas leurs manuels scolaires.

Pour le SNES-FSU, on ne peut parler d’une rentrée réussie, ni pour les élèves, ni pour les enseignants !