Le groupe de travail paritaire académique a vérifié les vœux et les barèmes des demandeurs de mutation pour la phase intra académique.
Un courrier papier, un mail ainsi qu’un SMS contenant les informations concernant chaque situation personnelle ont été envoyés aux syndiqués et à celles et ceux qui nous avaient envoyé une fiche.
Un important travail a été conduit par les élus académiques dans cette première étape du mouvement intra. La vérification des vœux et barèmes est un préalable essentiel aux opérations de mutation. C’est bien ce travail précis et exhaustif fait par les élus qui garantit à chacun que l’égalité de traitement est respectée. L’examen contradictoire assure la transparence. C’est ce dont voudraient s’exonérer le ministère et les recteurs.
Le SNES et ses élus sont résolus à continuer d’exercer dans les FPM et CAP le contrôle démocratique pour lequel la profession les a mandatés. Ensemble, soyons déterminés à défendre le paritarisme. C’est la garantie collective du respect des droits de chacun et de tous.
Le SNES a été la seule organisation syndicale à faire une déclaration préalable (voir ci-dessous).
Les commissaires paritaires du SNES siégeant au groupe de travail académique de vérification des vœux et barèmes : Géraldine Artaud - Françoise Bargoin – Jean-Luc Boutin - Christophe Carré – Fabien Claveau - Xavier Gourc – Thierry Meyssonnier – Michel Puerto.
Déclaration du SNES lors du Groupe de Travail
Pour la deuxième année, le Rectorat, suivant les consignes ministérielles, va communiquer aux candidats à mutation le projet de mouvement avant que les élus du personnel n’aient pu effectuer leur travail de vérification. Le SNES FSU reste opposé à cette méthode. Le projet communiqué étant susceptible d’être modifié, cela génère de l’angoisse chez les collègues, qui ne peuvent le considérer comme définitif. Prétextant une volonté d’informer les collègues, l’administration se livre en fait à une attaque contre le paritarisme.
La saisie des préférences dans le cadre de la phase d’ajustement s’est faite dans la plus grande confusion. Nous demandons au Rectorat de maintenir sa proposition selon laquelle ces voeux peuvent exprimer une préférence soit pour l’affectation sur l’établissement de RAD, soit pour l’affectation sur des suppléances.