Les propos dénigrants de la ministre de l’Éducation nationale ne doivent rien au hasard, ils ne sont pas une erreur. Ils traduisent le mépris de cette majorité pour l’École publique laïque et ses agent
es. Ce sont pourtant elles et eux qui tiennent, dans des conditions difficiles et souvent seul es, le service public d’Education, et qui vivent un quotidien toujours dégradé : classes surchargées, promesses salariales non tenues, crise de recrutement qui persiste, précarité des AESH, vies scolaires sous tension…Le service public d’Éducation traverse une crise sans précédent : crise de recrutement, démissions, perte de sens, attaques contre le statut… A l’instar de l’hôpital public, l’École publique n’est pas loin de l’effondrement. Il y a urgence à reconnaître, revaloriser, respecter celles et ceux qui la font vivre, lui donner les moyens d’exercer ses missions, plutôt que de la jeter à la vindicte populaire.
Les annonces concernant le « choc des savoirs » sont violentes pour les élèves et autoritaires pour les personnels. Elles sont fondées sur un renoncement à l’élévation de la qualification de toute la population, et engagent une rupture dans les progrès de démocratisation du second degré. Au-delà du combat politique contre les groupes de niveau, dénoncés par la Recherche, qui instaurent une école du tri social et un système scolaire à deux ou trois vitesses, cette réforme idéologique et dévastatrice à la fois creusera les inégalités entre élèves et dégradera encore plus nos conditions de travail (accroissement de la charge de travail notamment en français et mathématiques, emplois du temps, mise en barrettes, menaces sur d’autres enseignements comme les enseignements artistiques et les LV2 ou options comme le latin, sur les dédoublements en sciences, sur l’inclusion scolaire, sur le suivi des élèves rendu plus difficile pour les vies scolaires…). Lire derniers articles du SNES-FSU
La baisse des moyens dans les lycées, brutale pour certains, pour financer les groupes de niveaux ainsi que la baisse des moyens en remplacement vont entraîner de nouvelles suppressions de postes dans notre académie et multiplier encore les compléments de service. A ce stade, en l’absence de textes règlementaires, chaque établissement prépare la rentrée 2024 dans un grand flou et de manière très diverse mettant les équipes dans des situations intenables. Lire notre article « entre flou, mensonges et mépris »
Les annonces d’E. Macron le 16 janvier sur le théâtre comme enseignement obligatoire dès la rentrée 2024 et sur le doublement de l’horaire d’EMC font peser encore plus d’incertitudes et de menaces sur la préparation de la rentrée.
Pour le SNES-FSU, c’est bien l’Ecole publique dans son ensemble qui est attaquée ! En conséquence, l’Education nationale doit être massivement en grève le 1er février, à l’appel de l’intersyndicale FSU, CGT Educ’action, SUD Education, FO. L’UNSA Education et le SGEN-CFDT ont également décidé d’appeler !
Tracts, communiqué, articles, diaporama, motion de CA pour mobiliser
Communiqué intersyndical
Tract FSU
Tract SNES-FSU 1er février
Tract SNES-FSU « Choc des savoirs »
Tract SNES-FSU « décryptage »
Tract salaires
Tract lycée
Diaporama réforme du collège
Article « des moyens... pour les lubies ministérielles »
Article « contenus et pratiques attaqués »
Article « le choc des annonces face au poids du réel »
Visuels 1er février
Nos visuels à utiliser pour les réseaux sociaux, pour votre panneau syndical ou vos pancartes en manifestation.
Clermont-Ferrand : départ de la place Delille à 10h. Parcours : Place Delille, Bd Trudaine, Cours Sablon, Bd François Mitterrand, Rue de Rabanesse, Rue Abbé de l’épée, Rue Léo Lagrange, Bd François Mitterrand, Avenue Vercingétorix, Rectorat. Voir tract intersyndical
La FSU occupera la tête du cortège. N’hésitez pas à venir au camion chercher drapeaux, badges et autocollants.
AG des personnels à 14h30 salle de l’imprimerie à la Maison du Peuple.
Moulins : rassemblement devant l’Inspection académique à 15h.
Aurillac : départ du collège la Jordanne à 10h vers la DSDEN
Le Puy-en-Velay : rassemblement devant la DSDEN à 10h30