Après les TP de physique, les TPE, les langues vivantes dans les séries STG, ce sont maintenant les math en série S qui vont voir arriver une épreuve en contrôle local.
Nous invitons tous les collègues concernés à se réunir dans les établissements pour refuser collectivement partout où c’est possible, l’organisation des épreuves en cours de formation.
Pourquoi nous refusons le contrôle local :
– Des jurys indépendants garantissent contre l’iniquité : un professeur de l’établissement qu’il ait l’élève ou l’ait eu les années précédentes, peut porter un jugement subjectif (ou jugé comme tel).
– Le contrôle local risque de conduire à des diplômes « maison », la valeur du diplôme peut être liée à l’établissement fréquenté.
– Le baccalauréat actuel n’est pas, dans ses résultats, un examen injuste et inéquitable, ses résultats sont conformes, dans l’immense majorité, à ceux que le conseil de classe peuvent pronostiquer.
– Une évaluation de type CCF, loin de prendre mieux en compte le travail et les progrès de l’élève, ne permet pas de juger un niveau globalement, elle n’intervient que sur une partie des connaissances, même s’il existe un cadrage national.
– De plus, il est mensonger de dire que le contrôle en cours de formation permet de ne pas perturber l’année scolaire puisqu’il impose une désorganisation des emplois du temps qui peut dépasser celui des épreuves actuelles.
Pour nous, le Baccalauréat a une double fonction de certificat de fin de second degré d’une part et de premier grade universitaire d’autre part.
Si nous pensons que l’évaluation du bac doit être repensée, nous considérons le maintien de jurys indépendants comme essentiel malgré son coût et nous appelons donc les collègues à refuser collectivement le contrôle local.