Dans certains établissements, la question du pont de l’Ascension se pose de nouveau.
Le calendrier scolaire peut être modifié au plan local, départemental ou académique : le code de l’éducation prévoit cependant qu’une concertation préalable doit être organisée en associant les personnels, les parents et les collectivités locales, ce qui implique la consultation suivant le cas du Conseil Académique de l’Education Nationale ou du Conseil Départemental de l’Education Nationale voire du CA d’établissement.
Lors d’une audience FSU (SNES-SNEP-SNUipp) auprès du Recteur, cette dernière a expliqué qu’aucune décision ne serait prise au niveau académique. Il semblerait logique qu’une coordination soit établie au niveau départemental, pour des raisons de transport scolaire, mais les instances départementales n’ont pas été consultées.
De plus, le code de l’éducation stipule qu’une modification du calendrier scolaire doit être officialisée au moins un an avant la date d’effet de la décision. Or, ce délai n’est pas respecté !
Toutefois, au cas où le conseil d’administration se prononcerait en faveur du Pont de l’Ascension, la journée du 30 mai devrait être rattrapée.
Pour le SNES, la détermination des dates de vacances ne peut être renvoyée au local, mais doit être fixée par un calendrier national, tenant compte des évolutions de la société : si les établissements scolaires doivent faire le pont de l’Ascension, cela doit figurer dans le calendrier ministériel, et ne pas donner lieu à rattrapage.
Ces décisions locales de changement de calendrier ne sont-elles pas un pas supplémentaire vers une déréglementation et ne vont-elles pas entrainer une organisation complexe dans les établissements (transports, restauration, rattrapage, problème de l’AS) ?