Le décret 2005-1035 du 26 août 2005 (BO n°31 du 1er septembre 2005) impose d’assurer dans la limite de 60 heures annuelles le remplacement des absences de courte durée des enseignants (moins de deux semaines). L’enseignant désigné doit être informé au moins 24 heures avant la suppléance. Les stagiaires en sont dispensés, les enseignants à temps partiel ont le droit de refuser. Tout type d’heures supplémentaires confondues, un enseignant ne peut être tenu d’effectuer plus de 5 heures supplémentaires dans une même semaine.
D’abord expérimental au cours du premier trimestre de l’année scolaire 2005-2006, le dispositif devait faire l’objet d’un protocole et d’une information régulière des membres du conseil d’administration.
Dès sa parution, le SNES, avec les personnels, avait combattu ce dispositif qui dénature le métier et accroît la charge de travail. La majorité des chefs d’établissement avait évité d’aller au conflit en imposant ces suppléances.
Or, certains d’entre eux semblent vouloir revenir à la charge actuellement. C’est la raison pour laquelle la détermination des personnels à refuser collectivement ce type de remplacement doit rester intacte !