Le projet de loi sur les retraites, « mère de toutes les réformes » pour l’Elysée et le gouvernement, est devenu un symbole d’injustice et d’inégalité pour une grande majorité de salariéEs, de retraitéEs, de chômeurs-ses et de jeunes. Les grèves et manifestations appelées depuis septembre par l’intersyndicale nationale ont permis de construire un puissant mouvement d’opposition à cette réforme.
L’obstination du gouvernement à passer contre l’avis du plus grand nombre et à chercher à prendre de vitesse la mobilisation a conduit des salariéEs de plusieurs secteurs à commencer des grèves reconductibles et à multiplier les débrayages et les actions.
Dans le Puy-de-Dôme, l’Assemblée Générale de grévistes du 12 octobre a reconduit la grève dès le 13. Plusieurs centaines de grévistes ont assuré cette reconduction, ce qui a favorisé une forte participation à la grève nationale d’aujourd’hui pour le retrait du projet Sarkozy-Woerth.
L’Assemblée Générale réunie le 19 octobre appelle à reconduire la grève jusqu’à la veille des vacances de Toussaint : pour des informations sur l’arrêt Omont cliquez ici
Elle appelle à un rassemblement ce jour à 18h devant la préfecture du Puy-de-Dôme au moment où le préfet réunit les chefs d’établissements pour casser la grève dans les lycées.
Elle appelle à manifester jeudi 21 octobre à 9h devant le tribunal prud’homal pour défendre des salariés poursuivis pour activité syndicale.
Elle appelle à manifester jeudi 21 octobre à 14h devant le rectorat sur les questions de retraite et de budget dans l’Education Nationale. Elle appelle à participer aux différentes actions qui se développent dans la grève interprofessionnelle.
L’Assemblée Générale demande aux fédérations syndicales de l’Education Nationale de lancer un appel explicite à construire partout la grève.
L’Assemblée Générale condamne les répressions administratives et policières qui s’exercent à l’encontre des lycéens.
Texte adopté Pour : 78 contre : 0 abstention : 4 NPPV : 3
Ont participé à cette AG les organisations syndicales suivantes : SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUipp-FSU, CGT educ’action et Sud éducation.
Le SNES-FSU soutient cet appel et demande aux personnels de s’investir dans ces actions.