La FSU s’est clairement prononcée contre toutes les mesures qui nient la professionnalité des PsyEN, la spécificité des interventions en direction des enfants et des adolescents
L’année qui vient de s’achever a été lourde en décisions et rapports qui n’augurent rien de bon pour les PsyEN EDO. La création de référents en orientation, en santé mentale, sur le harcèlement sont autant de manière de gérer à moindre coût, par une formation de quelques jours de CPE ou d’enseignants… ce qui nécessite une professionnalité acquise et validée par un titre de psychologue.
Le choix de baisser encore les postes ouverts au concours montre que la stratégie de transfert des missions des EDO sur d’autres personnels est toujours à l’ordre du jour. Alors que le premier degré connaît une baisse démographique, on enregistre toujours une différence de 50 postes entre les PsyEN EDA et les PsyEN EDO (155 / 105). Mais finalement, c’est un manque à gagner pour les deux spécialités, car l’an dernier 35 postes au concours du premier degré n’ont pas été pourvus faute de candidats.