Les AED et AESH affectés en REP ont droit à une prime. Le ministère fait tout pour la minimiser et repousser les échéances.
Les AED et AESH vont vraisemblablement devoir attendre plusieurs mois avant de recevoir leur prime REP ou REP+.
Contraint de payer par le Conseil d’État, le ministère invoque à présent…« un problème sur le logiciel de paye ».
AED, AESH, PSY-ÉN : prime à l’heure près
En réalité, le MEN veut octroyer la prime à l’heure près aux AESH, parfois affecté
Pour les AED, pas même l’ombre d’une excuse de ce type. Scandale supplémentaire, il compte à présent faire de même avec les Psy-ÉN et les personnels administratifs et de santé !
Prime peau de chagrin
Le MEN avait déjà fait montré du plus grand mépris en réduisant le montant de la prime à peau de chagrin pour ces personnels, déjà parmi les plus mal payés de l’Éducation nationale. À titre d’exemple, les AESH sont à plus de 92% des femmes, 62 % gagnent moins de 850€ par mois car le MEN ne leur octroie pas de temps plein, alors que plus de 80 % ont au moins le bac.
Prime pour toutes et tous
Le SNES-FSU, poursuit sa défense des droits des personnels et continue son action pour que les milliers d’AESH et d’AED travaillant dans les établissements classés REP et REP+ touchent enfin la même prime que leurs collègues enseignant
Le SNES-FSU exige des mesures immédiates pour l’amélioration des conditions de travail et d’existence des AED et des AESH : revalorisation de salaire à 1 850 € par mois minimum Fonction publique, refonte de la grille de rémunération, amélioration des conditions d’exercice.
Sous la prime, le salaire
Il y a urgence, et l’incurie du MEN constitue une profonde injustice. Si le paiement n’arrive pas dans les toutes prochaines semaines, le SNES-FSU accompagnera et soutiendra ses syndiqué
es dans leurs recours contre l’administration, et encouragera les personnels concernés à entamer des démarches pour obtenir non seulement le versement des sommes dues, mais aussi les intérêts de retard.