Cette année encore beaucoup de TZR ont tenté leur chance en participant au mouvement mais à l’arrivée très peu d’entre eux ont obtenu une mutation. C’est souvent moins d’un quart du nombre de TZR par discipline qui est muté. Si l’on prend en compte les résultats de l’ensemble des collègues candidats à mutation, on s’aperçoit que le pourcentage de mutés augmente considérablement, par conséquent les TZR sont les grands perdants du mouvement. On constate également que certaines disciplines sont plus touchées que d’autres. Par exemple, la philo, l’allemand et les SES sont à moins de 15 % de mutés ! Les disciplines technologiques sont sinistrées à cause des mesures de carte scolaire de ces dernières années et d’une situation bloquée pour le moment.
Peu de TZR demandent une autre ZR, ce qui est compréhensible, mais les collègues qui le font et qui en obtiennent une doivent savoir qu’ils repartiront à zéro en ancienneté et qu’ils risquent donc de rester TZR encore plus longtemps !
Enfin, le taux de satisfaction dans ses vœux est très variable d’une discipline à l’autre, très faible en anglais, histoire-géo, SVT, un peu plus élevé en lettres modernes, espagnol, maths et sciences physiques.
Conclusion :
– Les TZR ont bien moins de chances d’obtenir une mutation que leurs collègues. Même si cela peut en partie s’expliquer par le fait que beaucoup de TZR sont de jeunes enseignants avec peu d’ancienneté, il n’en demeure pas moins que la suppression des bonifications spécifiques a été un coup très dur pour eux. Cette lutte doit être une priorité !
– Le barème déséquilibré par des bonifications qui ne concernent que les collègues sur poste fixe (type APV par ex.) défavorise encore davantage les TZR.
– Les 100 pts de stabilisation sur vœu départemental ne sont pas un grand succès puisque peu de TZR les utilisent.
– Les suppressions de postes de ces dernières années, ainsi que l’objectif gouvernemental de ne remplacer qu’un fonctionnaire sur deux partant en retraite, rendent encore plus difficiles les possibilités de muter, d’où la nécessité de nous battre contre ces projets.
Article du bulletin 136 du 5 juillet 2007