Le report des épreuves de spécialité en juin marque une étape importante dans la lutte pour une autre organisation du lycée et du bac. Le Bac Blanquer n’aura plus lieu , du moins pas dans l’esprit pour lequel il a été conçu.
Jusqu’à maintenant hostile à toute mise en cause de la réforme du bac, le président de la République a donc fini par admettre, a minima, la nécessité d’interroger le calendrier et les modalités des épreuves. Il a cédé après des mois de mobilisations de la profession, lui qui, en juillet dernier disait encore vouloir un nouveau ministre de l’Education nationale pour prolonger le « formidable bilan » du ministre Blanquer.