Jean-Michel Blanquer s’est souvent autoproclamé plus grand défenseur des épreuves terminales. Il restera en réalité comme le ministre qui a enterré la promesse républicaine d’un baccalauréat national et terminal, préférant instrumentaliser la crise sanitaire pour imposer à marche forcée un baccalauréat de plus en plus local.
Le ministre de l’Education nationale vient de présenter, d’abord aux médias, des propositions d’ajustements à sa réforme du baccalauréat : la principale annonce est le passage à 40 % de contrôle continu intégral. Les mots ne doivent tromper personne : il ne s’agit pas d’ajustements cosmétiques mais bien d’un nouveau coup de boutoir contre le baccalauréat comme examen national.