Créé par la loi d’orientation Peillon et censé « contribuer à améliorer la continuité pédagogique et éducative entre l’école et le collège, il se réunit au moins deux fois par an et établit son programme d’actions pour l’année scolaire suivante ainsi qu’un bilan de ses réalisations. » Il est constitué du principal du collège ou son adjoint, de l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription du premier degré ou son représentant, des personnels du collège désignés par le principal du collège sur proposition du conseil pédagogique du collège et des membres du conseil des maîtres de chacune des écoles du secteur de recrutement du collège
Ce programme d’actions est soumis à l’accord du conseil d’administration du collège et du conseil d’école de chaque école concernée.
Il est indispensable qu’il y ait parité entre les membres du conseil des maîtres et les représentants des personnels du collège.
« La mise en place du conseil école-collège s’effectue progressivement au cours de l’année scolaire 2013-2014 » selon le ministère : http://www.education.gouv.fr/cid73278/le-conseil-ecole-college.html
Cette nouvelle instance, de par ses modalités de désignation de ses membres, risque bien de ne devenir qu’une hiérarchie intermédiaire pesante et sans aucune efficacité au regard des enjeux. Il y a urgence à cadrer nationalement ses domaines d’interventions possibles, de prendre le temps de l’évaluation des actions menées qui doivent s’appuyer sur des résultats de la recherche et non la simple conviction d’un chef d’établissement sur l’amélioration de l’articulation CM2/6e.
Il est indispensable qu’une réflexion préalable sur ses missions soit menée dans les établissements avec tous les personnels (enseignants, CPE, documentalistes) et dans un premier temps limiter son action à ce que se faisait les années précédentes dans la cadre de la liaison école-collège. Par exemple refuser tout échange de services entre enseignants des premier et second degrés qui serait proposé par cette instance.
Néanmoins, quelle que soit la décision prise par ce conseil, elle doit obligatoirement être validée par le CA du collège. Le SNES appelle donc à la plus grande vigilance quant aux missions de cette nouvelle instance et à refuser toute précipitation dans sa mise en place.