Nous étions convoqués à un groupe de travail au Rectorat mardi 16 mars afin d’aborder la question des postes des collègues en congé parental et des collègues en congé longue durée. Ce groupe de travail n’avait absolument pas été envisagé par l’Administration mais, suite à nos protestations vis-à-vis du sort réservé aux collègues, celle-ci s’est sentie plus ou moins contrainte de réunir les organisations syndicales.
Le Secrétaire Général nous a expliqué qu’ils étaient dans une phase de réflexion (si, si !) et qu’ils avaient réuni ce GT pour nous informer et lever certains malentendus.
Concernant les congés longue durée (CLD), ils nous ont expliqué que, depuis toujours, un collègue en congé longue maladie (CLM) qui passe en CLD perd son poste. Dans l’académie, le Rectorat reprenait déjà les postes des collègues à demi-traitement (environ 3 ans de congé) les années précédentes mais, cette année, il a été décidé de prendre en compte l’âge et de reprendre les postes des collègues nés en 1950 pour les faire passer au mouvement. Les autres collègues en CLD ne sont pas concernés. S’ils ont reçu la circulaire mutation, c’est parce qu’ils ne sont pas dans leur établissement et que le Rectorat leur envoie toutes les circulaires afin de les tenir informés mais que, en aucun cas, il ne s’agit de les obliger à faire des mutations (sic). Ceux qui perdent leur poste pourront bénéficier de 1000 pts sur le département correspondant à leur poste d’origine pour réintégrer.
Concernant les congés parentaux (CP), le Rectorat dit vouloir appliquer désormais la réglementation en vigueur et donc récupérer les postes des collègues en CP sauf quand ces derniers souhaitent reprendre à la rentrée prochaine. Cela lui permet de récupérer 13 postes pour le mouvement. Les collègues qui perdent leur poste seront traités en mesure de carte scolaire (MCS) avec une bonification de 1500 pts pour être réaffectés au plus près de leur poste d’origine.
Le Secrétaire général nous a dit qu’il y avait beaucoup trop de TZR affectés à l’année et qu’il était préférable de mettre des postes au mouvement pour qu’ils aient des chances d’en obtenir un à l’intra.
Le Rectorat fait donc le choix de faire payer à ces collègues la pénurie de postes à laquelle nous ont conduit les politiques budgétaires menées ces dernières années. Encore une fois, les femmes seront les principales victimes de ces décisions qui les dissuaderont de demander un CP. La plupart des collègues se trouvant dans cette situation n’auront que faire d’une bonification de 1000 pts ou de 1500 pts pour être réaffectés. Le SNES a d’ores et déjà demandé au Recteur de renoncer à cette mesure.