Le SNES-FSU dénonce les conditions de passation des ECE 2022 et réclame des moyens pour assurer dans les meilleures conditions ces épreuves.
Depuis que l’Évaluation des Compétences Expérimentales existe en Physique chimie et en Sciences de la vie et de la Terre comme épreuve du Baccalauréat, elle a toujours été source d’une charge de travail très importante pour les professeurs. Malgré cela, chaque année, ils assurent sans décharge cette lourde préparation, conscients de l’aspect primordial de la pratique expérimentale de ces disciplines. L’ECE permet ainsi de mettre en valeur et de valider les capacités expérimentales de nos élèves.
Cette année cependant, en SVT, les corrigés n’ont pas été fournis, seul un document générique est à disposition des personnels. Dans certaines académies, les IA-IPR ont proposé à des collègues de les construire à la faveur d’un stage prévu initialement avec un autre objectif : étaient-ils au courant de cet état de fait ?
En Physique-Chimie, des sommets sont atteints par l’institution dans l’impréparation de cette épreuve d’ECE. En effet, outre le fait qu’il y aurait beaucoup à dire sur les sujets eux-mêmes (complexité, longueur, importance de Python, …) c’est surtout l’absence des critères d’évaluation précis (matérialisés les années passées par des lettres allant de A à E) que les professeurs découvrent au dernier moment alors qu’aucune information -sans même parler de formation !- n’a eu lieu en amont.