Le SNES-FSU intervient à tous les niveaux pour que les difficultés des collègues à se déplacer dans le contexte de pénurie de carburant soient traitées avec souplesse et compréhension. Cette crise souligne une nouvelle fois l’urgence qu’il y a à engager la transition écologique, notamment dans l’Éducation nationale. Voir communiqué national ici
Le SNES-FSU reçoit un nombre croissant de messages d’enseignant-es, CPE, PsyEN, AED, AESH qui ont comme seul moyen de déplacement professionnel la voiture et qui ne parviennent pas à faire le plein, ou qui s’inquiètent de ne plus pouvoir s’approvisionner dans les jours à venir.
Souplesse et cohérence
Le SNES-FSU intervient au niveau des rectorats (voir courrier au recteur de Clermont) et du ministère pour que des consignes de souplesse soient adressées aux chefs d’établissement, afin que les personnels bénéficient de leur compréhension et ne se voient pas pénalisés en cas d’absence ou retard en lien avec la pénurie de carburant. Nous nous interrogeons sur la cohérence des dernières annonces gouvernementales : le transport des élèves est désormais considéré comme une activité prioritaire mais aucune mesure, de quelque nature que ce soit, n’est prise concernant le transport des personnels. Des établissements plein d’élèves mais vides d’adultes, est-ce le nouvel avatar de la start-up nation macroniste ?
L’impératif de la transition écologique
Cet épisode de crise illustre une nouvelle fois le retard de notre pays en matière d’infrastructures de transports collectifs et de développement des mobilités individuelles douces. Le SNES-FSU a des propositions en matière de transition écologique et interpelle le ministre de l’Education nationale depuis sa nomination : bâti scolaire, droits des personnels, programmes, mobilités, situation de l’outremer, contribution à la stratégie nationale bas carbone, aucune réponse ne nous a été apportée, pas plus que sur les enjeux énergétiques de cet hiver. Ce silence est inquiétant pour l’avenir : l’Education nationale doit prendre toute sa part dans la transition écologique et cela nécessite une impulsion politique qui fait défaut actuellement.
Les salaires, l’urgence pour toutes et tous.
Le SNES-FSU apporte tout son soutien aux salarié-es des raffineries en grève et dénonce la réquisition déclarée par le gouvernement qui constitue clairement une attaque contre le droit syndical. Les salarié-es se mobilisent pour une augmentation de leurs rémunérations, dans la suite de la mobilisation du 29 septembre dans laquelle la participation des personnels de l’Education nationale avait été remarquée. Dans le privé, comme dans le public, l’absence de mesure salariale digne de ce nom est un choix politique, celui d’un partage des richesses qui se fait en défaveur des salariés. Les ressources existent pour mieux payer les salariés et les fonctionnaires. Le SNES-FSU continue d’exiger une augmentation de rémunération sans contrepartie pour l’ensemble des personnels.
Voir aussi le communiqué de Plus Jamais Ca – alliance écologique et sociale (collectif de syndicats et d’associations auquel appartient la FSU) : soutien aux grévistes des raffineries
Si vous rencontrez des difficultés pour vous rendre sur votre lieu de travail en raison de la pénurie de carburants, prévenez par mail votre chef d’établissement et alertez le SNES-FSU Clermont.