Le SNES Clermont organise dans chaque département une réunion le mercredi après-midi ouverte à tous les enseignants des lycées généraux et technologiques pour débattre de la remise en cause de l’organisation de la nouvelle Seconde, pour exiger un moratoire sur la mise en place des Premières générales et technologiques de la réforme ; la prise en compte par le ministère de l’expertise des enseignants pour la construction d’une autre réforme du lycée
ALLIER : MOULINS, 14h30, le 30 mars reporté à une date ultérieure, salle du Colizée en face du Conseil Général
CANTAL : AURILLAC, le 6 avril, 14h30, salle 701, au bâtiment de l’horloge, maison des syndicats
HAUTE-LOIRE : LE PUY, 14h30, le 16 mars, centre Pierre Cardinal, salle de réunion 2e étage
PUY DE DÔME : CLERMONT, 14h, reporté le 20 avril, salle N°7 centre Jean Richepin, en face du lycée Sidoine Apollinaire
Ne pouvant se satisfaire de la stagnation du taux de bachelier à 64 % d’une classe d’âge depuis quinze ans, le SNES porte un projet pour le système éducatif, et en particulier pour le lycée.
Nos objectifs ? Démocratiser le lycée, améliorer les conditions de travail et d’études.
Le ministère « travaille » : la réforme de la classe de Seconde générale et technologique entrée en vigueur en septembre dernier fait suite à celle de la Seconde professionnelle l’an passé. L’ensemble des voies du lycée est donc actuellement en cours de réforme (structures et dispositifs, contenus disciplinaires, modalités d’orientation), à quoi s’ajoute celle de la gouvernance de l’EPLE.
Démocratisation ? Amélioration des conditions de travail et d’études ? Sans surprise, ce n’est pas ce qui est au programme...
Un double mouvement est à l’oeuvre : économies de moyens et idéologie du mérite. Les structures prévues par la réforme offrent de nombreuses possibilités de suppressions de postes : réduction des horaires disciplinaires (particulièrement en voie technologique), augmentation des effectifs par classe (tronc commun de Première), accès à l’heure de première chaire plus difficile. Les élèves réussiront-ils mieux, étudiant dans des classes plus chargées mais « aidés » par de « l’accompagnement personnalisé » confus et artificiel, détaché du cours ? Peu importe, il s’agit pour le gouvernement de dégager les meilleurs, les « méritants », futurs 50 % de leur génération qui devraient poursuivre avec succès dans l’enseignement supérieur.
Cette année, le ministre a en quelque sorte « acheté la paix sociale » en demandant aux recteurs de « préserver » les classes de Seconde (elles ont reçu en moyenne 41heures au lieu de 39heures). Il n’en sera pas de même à la rentrée prochaine. La réforme de la Seconde est passée sans trop de bruit, mais les collègues en voient les conséquences quotidiennes depuis la rentrée, et les effets les plus dévastateurs sont attendus pour la classe de Première.
Le SNES ne veut pas de cette réforme-là. C’est pourquoi, nous vous proposons de participer à une réunion départementale sur le lycée un mercredi après-midi