La rentrée pour les TZR est très tendue dans l’ensemble des académies. Les TZR sont toujours considérés comme une variable d’ajustement par le rectorat, et les ajustements sont encore plus rudes cette année. Le rectorat a dû colmater là où des BMP apparaissaient encore après l’affectation des différentes catégories de stagiaires, multipliant ainsi les postes à cheval et les affectations sur 2 ou 3 établissements, voire davantage. Les TZR ont par conséquent de plus en plus de difficultés à exercer sereinement leurs missions et à s’investir dans les établissements. N’hésitez pas à solliciter le S3 sur toute question relative aux TZR (missions, droits, frais de déplacement, indemnités, discipline d’exercice …).
Dans notre académie, le rectorat a fait preuve d’un profond irrespect pour ces personnels au moment de leur affectation en se débarrassant des élu-e-s. Pendant des semaines, le rectorat nous a dit qu’il serait dans l’impossibilité de prononcer les affectations des TZR lors du GT des 11 et 12 juillet, et que seuls les rattachements administratifs (RAD) des nouveaux TZR pourraient être attribués. Nous avions eu l’engagement que ces rattachements seraient pérennes dès qu’ils seraient attribués en GT. Ce ne fut pas le cas : plusieurs collègues ont vu sur leur arrêté un RAD différent de celui attribué en GT ! Par ailleurs, alors que le rectorat était soi-disant dans l’impossibilité de prononcer les affectations lors du GT, nombre de nos collègues ont reçu la leur dans les jours qui ont suivi. L’administration veut nous faire croire qu’elle n’était pas en mesure de le faire quelques jours plus tôt ! Si tel est le cas, nous étions prêts à repousser le GT de quelques jours afin qu’il ne soit pas vidé de sa substance. On comprend mieux pourquoi le rectorat avait répondu négativement à notre demande de réunir un second GT fin août pour les ajustements : il savait sans doute que tout ou presque serait bouclé avant de partir en vacances !
La section académique s’est adressée par mail au recteur, au secrétaire général et à la DRH pour leur faire part de son profond désaccord avec cette façon de procéder et a suivi les cas des collègues nous ayant confié leur dossier par la mise en place de fiches-navettes.