Le cabinet du Ministre de l’Education nationale a annoncé, le 19 Novembre, que les propositions communiquées le 16 Octobre et confirmées le 12 Novembre, ne figureraient pas dans le projet de loi sur la refondation de l’Ecole. Faut-il s’en réjouir ? On peut en douter, quand on apprend que celles-ci seront incluses dans le projet de loi sur la décentralisation, qui sera soumis au parlement au début de l’année 2013.
Cette option traduit certainement les difficultés à inscrire concrètement les intentions gouvernementales dans la loi pour l’Ecole mais, plus largement, la volonté de dissocier l’orientation de la politique de l’Education nationale. Il suffit pour s’en convaincre de lire la note du Centre d’Analyse Stratégique (CAS) de novembre 2012 ( N° 302), faisant le bilan du SPOTLV :« Jusqu’alors diluée dans les politiques d’éducation, de formation et d’emploi, l’orientation a fait l’objet depuis une dizaine d’années d’un désenclavement dans la plupart des pays de l’OCDE. »
Nous sommes donc désormais confrontés à un choix politique, une tentative de repositionnement stratégique de l’orientation en France. Ce sont nos concepts de métier, nos valeurs qui vont être attaqués de plein fouet ! C’est dans ce nouveau cadre que vont s’inscrire les propositions pour nos services.
Lire la suite ici